COMPTE-RENDU DE LA REUNION DU 25 JUIN 2008

 

9 présents, 5 excusés.

 

 

 

On cherche surtout à faire le bilan du festival, mais le nombre de présents impose une première conclusion : cette réunion est trop tardive, et les convocations sont arrivées trop tard...

 

Très bon accueil, excellentes conditions de jeu, météo parfaite, et, malgré quelques inquiétudes et remaniements de dernière minute, bonne organisation...

On a pu voir, comme tous les ans, d'excellents spectacles (pour vous en convaicre, si besoin est, écoutez et regardez les reportages sur le site, et en particulier le diaporama) et le bilan est très positif : on a bien aimé retrouver, au détour de telle ou telle prestation, un clin d'œil à Bernard Grosjean, ou un réinvestissement des apports d'Yves Delépine...

Pourtant, la discussion s'engageant sur ce qu'on a ressenti, ce qui a plu ou déplu, se dégage, surtout exprimé par ceux qui ont pu être présents de la première à la dernière journée, un sentiment de malaise : quelques (rares) spectacles ont semblé peu aboutis, et les plus sévères vont jusqu'à utiliser des épithètes comme "démagogique", "vulgaire", voire "scabreux"... Et pourtant chacun convient que tous les animateurs s'investissent, consacrent dans ce festival énergie, volonté et temps. De plus, personne ne peut se permettre de s'ériger en censeur. Rien d'objectif ne peut être mis en place ; quand il s'agit de définir ce qu'est la vulgarité, on est tous embarrassés, et les avis divergent (...ce qui est énorme, bien sûr).

Les choix esthétiques ne peuvent ni ne doivent être remis en cause, aucune norme ne peut être appliquée : il serait ridicule d'instituer des règles comme "ne pas dire de gros mots", "ne pas évoquer le thème de l'homosexualité ou de la prostitution", "ne pas utiliser de B.O.musicale". Pourtant, c'est bien autour de ces thèmes que la gène se focalise.

On se pose donc la question des solutions : elles existent.

Certaines incertitudes peuvent être dues à un manque de recul et de formation : l'idée de proposer à tous les participants un stage de formation systématique fait son chemin, il permettrait bien sûr de mieux connaître des techniques et des méthodes, mais aussi de mieux nous connaître : une remarque est mieux acceptée de quelqu'un avec qui on a travaillé.

Une autre piste consisterait à multiplier les échanges entre troupes : le regard extérieur est toujours précieux.

On pense également revenir aux "ateliers du regard" mis précédemment en place : il semble intéressant de relativiser, grâce à une intervention adulte, professionnelle et évidemment bienveillante et constructive (arrêtez-moi si j'écris comme le BO), de relativiser donc l'enthousiasme de certaines troupes, qui nous ont semblé se satisfaire un peu vite des applaudissements et des rires recueillis grâce aux ficelles de M6.

Autre idée (on était peu nombreux, mais...) : se fixer à chaque réunion un thème, que l'on aborderait pendant une heure environ : "ce qu'on joue et comment on le joue", "gérer les coulisses", "vulgarité et grossièreté"...

 

Peut-être avons-nous trop insisté, pour mettre à l'aise les nouveaux participants, sur l'idée qu'on proposait au moment du festival un spectacle qui pouvait ne pas être encore imparfait, qu'il ne s'agissait en aucun cas d'un endroit de compétition et que les palmes, palmarès et récompenses étaient totalement exclus. Ce principe n'est pas incompatible avec celui d'exigence.

 


Perspectives

Inscriptions au PAF avant le 30 juin. Je vous donne la référence des stages proposés, dans la rubrique "enseignements artistiques, éducation culturelle et artistique", entrée "éducation culturelle et artistique", puis "spectacles vivants" :

08A0190080 : LE SPECTACLE VIVANT.

 


A l'année prochaine à Monthermé !

 

Bonnes vacances

 

DR